« Nouveaux contextes, nouvelles perspectives », tel est le titre de la journée de réflexion organisée par notre association le 20 novembre 2004. Les mutations récentes de l’agriculture, la véritable crise que connaissent nombre d’agriculteurs, les enjeux que représentent les usages de l’espace rural et la convocation de la thématique « terrienne » dans les débats publics nous semblent légitimer une première rencontre de celles et ceux qui, à un titre ou un autre, œuvrent dans le domaine du rural. Née il y a trente ans, l’ARF s’est affirmée « pluridisciplinaire » et désireuse de « favoriser la recherche et les échanges scientifiques tant nationaux qu’internationaux dans le domaine des sociétés rurales ». Plus, elle se proposait, en 1974, « d’encourager le développement de ses activités par une décentralisation active en multipliant les contacts entre spécialistes des recherches sociales et les rapports avec ceux des domaines voisins, les praticiens, les services et organismes intéressés ». Les « nouveaux contextes » remettent-ils en cause l’action de l’ARF ? Il convient à l’évidence d’en débattre. Quoiqu’il en soit, Ruralia demeure : notre revue a su trouver une place dans le paysage de l’édition scientifique. Certes, l’idéal de perfection n’est pas atteint : il y a encore beaucoup à faire pour améliorer forme et contenu. Reste que nous nous efforçons et nous efforcerons de rendre compte des démarches des sciences humaines, juridiques, agronomiques et autres pour ce qui touche au rural, espaces et sociétés.
Loading...