标题:La balance des paiements et la position extérieure de la France en 2008
期刊名称:Bulletin de la Banque de France
印刷版ISSN:1250-5765
出版年度:2009
卷号:176
出版社:Banque de France
摘要:En 2008, le défi cit des transactions courantes de la France se creuse pour atteindre 44 milliards d’euros.
Cette aggravation refl ète essentiellement celle du défi cit des échanges de biens qui passe de 40 milliards en 2007 à 59 milliards.
L’excédent des services se maintient quasiment à son niveau de 2007 (15 milliards), celui des revenus fl échit d’environ 4 milliards,
tandis que le défi cit des transferts courants est stable, aux alentours de 24 milliards.
Malgré un ralentissement signifi catif des opérations fi nancières intra-groupe et des fusions-acquisitions transfrontières
en fi n d’année, les fl ux d’investissements directs se soldent par des sorties nettes de 70 milliards, qui renouent par leur ampleur
avec les montants des années 1999 et 2000.
À la différence des années précédentes, les investissements de portefeuille induisent en 2008 des entrées nettes de capitaux, à
hauteur de 89 milliards. Dans un contexte fi nancier perturbé, ce retournement s’explique par le net repli des achats de titres
étrangers par les résidents, alors que les non-résidents poursuivent leurs acquisitions de titres français.
En 2008, les opérations de prêts et dépôts avec les non-résidents (autres investissements) se soldent par des entrées nettes de
58 milliards, en recul de 104 milliards par rapport à l’année précédente. Cette contraction s’explique par le désendettement des
institutions fi nancières monétaires, que ne compense pas la progression des engagements nets de la Banque de France.
Au total, le fi nancement du défi cit courant et des sorties nettes de capitaux relatives aux investissements directs est donc assuré
par des entrées nettes de capitaux liées aux investissements de portefeuille et aux opérations de prêts-dépôts.
À la fi n de l’année 2008, la position extérieure nette de la France, exprimée en valeur de marché, est débitrice de 372,1 milliards
d’euros, soit 19,1 % du PIB. Elle s’inscrit en recul sensible par rapport à fi n 2007, où elle s’établissait à – 5,6 milliards.
Dans un contexte marqué par la chute des cours des actifs fi nanciers, la baisse des avoirs est plus importante que celle
des engagements.