摘要:Les placements des organismes d’assurance fran鏰is, qui gèrent près de 40 % des encours d’épargne fi nancière des ménages,
apportent une contribution majeure aux circuits de fi nancement. L’étude statistique qui en est faite ici a été menée conjointement
par les services de l’Autorité de Contr鬺e des Assurances et des Mutuelles (ACAM) et de la Banque de France. Outre le fait
de s’appuyer sur une analyse détaillée des placements fi nanciers de ces organismes, elle présente l’originalité de mettre en
transparence les titres d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) qu’ils détiennent en portefeuille,
ce qui permet d’identifi er les bénéfi ciaires fi naux des fi nancements intermédiés par le secteur des assurances.
Les titres de créance représentent toujours une part prépondérante (68 % à fi n 2008) du total des placements de ces investisseurs
à long terme. à cet égard, la mise en place de l’euro a permis aux sociétés d’assurance d’opérer une large diversifi cation
géographique de leurs placements en titres de taux tout en respectant le principe de congruence, qui leur impose de couvrir leurs
engagements par des actifs libellés dans la même monnaie. Ainsi, les placements en titres de créance émis par des résidents
des autres pays de la zone euro sont désormais du même ordre que ceux effectués en titres émis par des résidents fran鏰is.
Les premiers comme les seconds représentent plus de 40 % du montant total des titres de créance détenus par les sociétés
d’assurance.
Contrairement à une idée re鐄e, les avoirs des sociétés d’assurance fran鏰ises en titres du secteur privé résident (13 % placés
en titres des institutions fi nancières et 7 % en titres des sociétés non fi nancières) excèdent ceux qu’elles détiennent sur les
administrations publiques résidentes, qui ne représentent que 14 % du total détenu. Pour autant, la part des actions émises par
les sociétés non fi nancières résidentes reste modeste (environ 4 % du portefeuille), même si elle est probablement sous-estimée
en raison de la diffi culté à identifi er les titres non cotés. Entre autres répercussions de la crise fi nancière, le développement
des placements en actions des assureurs a été pénalisé au cours des deux dernières années par la forte volatilité des marchés
d’actions qui a notamment réduit l’appétence des épargnants pour les contrats en unités de compte adossés à des OPCVM
plus ou moins exposés au risque actions.