摘要:En 2008, d’après les statistiques établies par la Banque de France conformément aux méthodes défi nies par le cinquième
Manuel de la balance des paiements du FMI 1, les fl ux d’investissements directs fran鏰is à l’étranger enregistrés dans la balance
des paiements ont atteint 136,8 milliards d’euros, soit 7,0 % du PIB, en hausse de 13,3 milliards par rapport à 2007. De leur
c魌? les fl ux d’investissements directs étrangers en France ont reculé de 9,6 milliards en 2008, à 66,3 milliards. Sous l’effet
conjoint de ces évolutions opposées, qui tiennent respectivement à une progression des sorties sous forme de prêts intra-groupe
et à une réduction des entrées en capital social au titre des investissements étrangers, les sorties nettes de capitaux liées aux
investissements directs ont fortement progressé l’année dernière, pour s’établir à 70,4 milliards, contre 47,6 milliards en 2007.
Les fl ux d’investissements directs fran鏰is à l’étranger se sont partagés presque à parts égales entre, d’une part, les opérations en
capital et les bénéfi ces réinvestis, et, d’autre part, les prêts et fl ux de trésorerie à destination des fi liales et sociétés affi liées non
résidentes. Pour leur part, les investissements étrangers en France ont été constitués aux deux tiers de prêts et fl ux de trésorerie.
Sur le plan géographique, les pays de la zone euro sont restés la principale destination des investissements fran鏰is à l’étranger
en 2008 (avec 68 % du total), Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et Allemagne occupant respectivement les premier, deuxième,
quatrième et sixième rangs des pays d’accueil. Deux autres pays industrialisés, les états-Unis et la Suisse, ont également compté
parmi les principaux pays d’accueil des investissements fran鏰is, tandis que la part des pays émergents et en développement a
fortement augmenté par rapport à 2007, passant de 12 % à 18 %, sous l’effet de fl ux importants vers l’égypte, la Russie et le
Brésil. à l’origine des investissements étrangers en France en 2008, on retrouve l’égypte et les mêmes pays industrialisés que
ceux qui se sont situés aux premiers rangs des pays d’accueil des investissements fran鏰is à l’étranger, auxquels il faut ajouter
le Royaume-Uni.
Parmi les principaux secteurs ayant investi à l’étranger en 2008, fi gurent l’immobilier et les services aux entreprises (20 % du
total), le secteur de l’intermédiation fi nancière (17 %), ainsi que le secteur du commerce et des réparations (14 %). L’industrie
manufacturière a vu sa part remonter de 10 points par rapport à 2007, à 30 % du total, alors qu’elle semblait en déclin depuis
quelques années. Pour les investisseurs étrangers, l’industrie manufacturière est également restée un secteur attractif, recueillant
35 % des fl ux entrants, mais elle a été précédée, comme en 2007, par le secteur de l’immobilier et des services aux entreprises,
qui a re鐄 52 % des fonds investis.
Compte tenu des règles méthodologiques suivies pour l’élaboration des statistiques d’investissements directs traditionnelles,
celles-ci deviennent diffi ciles à interpréter en raison de l’intensifi cation des prêts croisés intra-groupe. Pour neutraliser ces fl ux
croisés, l’OCDE et le FMI recommandent la mise en oeuvre d’un nouveau traitement statistique. Celui-ci est présenté dans un
autre article de ce Bulletin.