Cet article porte sur un processus de gentrification dans un quartier d’une grande agglomération des États-Unis, Boston. Il montre que ce processus n’a pas seulement résulté de l’évolution des forces du marché et du retour des capitaux dans les centres-villes, des politiques de rénovation urbaine et de transformations culturelles. La mobilisation collective des nouveaux propriétaires a eu un impact décisif, via les associations de quartier dans lesquelles ils se sont engagés depuis les années 1960.