摘要:Dans le cadre de la transition démocratique que connaît l’Afrique du Sud, Promised Land, de Jason Xenopoulos (2002), semble offrir un point de vue assez original, notamment si on le compare, dans la production cinématographique sud-africaine qui s’est développée dans les années 1990, avec des films comme Sarafina, de Darrel Roodt (1992) ou encore Fools, de Suleman Ramadan (1997) : le développement (par des cinéastes sud-africains blancs) d’un regard nécessairement critique mais aussi plus complexe en direction d’autres Sud-Africains blancs. Comme souvent, depuis une dizaine d’années, cette tendance est déjà perceptible dans un certain nombre de courts-métrages, notamment dans Down Under, de Neil Sonnekus (2002) et Triompheer, de Jan-Hendrick Beetge (2001). On assiste, avec ce nouveau type de films, à une investigation plus directe de la psyché sud-africaine blanche, à une pénétration dans le domaine de l’inconscient jusque dans ses ornières les plus cauchemardesques.