摘要:Le passage de la tempête Xynthia durant la nuit du 27 au 28 février 2010 a engendré en Vendée et en Charente-Maritime d’exceptionnelles submersions marines, provoquant plus de 50 morts et des dégâts considérables : un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a été publié pour 62 communes. Deux ans auparavant, le 10 mars 2008, le passage de la tempête Johanna pendant une marée de vives eaux provoquait l’inondation de dizaines de zones basses bâties en Bretagne et en Manche (Cariolet et al., 2010). Ces deux évènements relancent actuellement le débat sur les risques côtiers en France, et notamment celui sur la submersion marine. Si la fréquence et l’ampleur des dégâts humains et matériels générés par ces épisodes tempétueux tendent à augmenter depuis ces dernières années, c’est avant tout parce que l’urbanisation et la concentration des activités anthropiques – et donc des enjeux –sont accrues dans les zones littorales exposées (Deboudt, 2010 ; Meur-Férec et al., 2008).