摘要:défraient la chronique dans le Languedoc en revendiquant régulièrement des attentats à l’explosif contre des bâtiments publics et des entreprises de négoce. Le réseau clandestin formé de la sorte perd ensuite toute visibilité, avant que de nouvelles violences soient mises à son actif à partir de la fin des années 1990. Les variations enregistrées peuvent être mises en rapport avec la structure des relations nouées, d’une période à l’autre, entre les syndicats viticoles et les pouvoirs publics. Pour décrypter les logiques qui président aux destructions, deux registres d’analyse sont croisés : l’éclairage est porté sur les modalités selon lesquelles les organisations professionnelles mettent en forme le groupe qu’elles proposent de défendre et dont elles se proclament représentatives ; une attention est dans le même temps prêtée à la labellisation que peuvent leur offrir, sur une base concurrentielle, les administrations nationale et européenne. Le propos est appuyé sur les résultats d’une enquête réalisée dans le département de l’Aude.
其他摘要:From the beginning of the 1960s to the beginning of the 1980s the Comités d’action viticole (Fighting organizations of winegrowers) were in the news as they claimed responsibility for bomb attacks on official buildings and wine merchants in Languedoc. Then, their clandestine network remained inactive for some years. But at the end of the 1990s, it came back to violence. These variations should be related to the evolving relationship between winegrowers’ unions and officials. In order to put under scrutiny the mechanisms that lead to violent acts, we cross two levels of analysis. We shed light on the means by which the unions shape the group they pretend to represent and intend to defend. At the same time, we pay attention to the competitive process in which these unions are involved when they seek for a recognition by national or EU civil servants. Our study is based on qualitative data gathered in the Aude district