期刊名称:Strenae : Recherches sur les Livres et Objets Culturels de l'Enfance
电子版ISSN:2109-9081
出版年度:2012
卷号:3
页码:1-29
DOI:10.4000/strenae.583
出版社:Association Française de Recherche sur les Livres et les Objets Culturels de l’Enfance (AFRELOCE)
摘要:D’après Ségolène Le Men, l’album pour enfants naît, à l’époque romantique, au croisement de trois autres formes d’albums : la surface blanche librement investie, sous forme écrite ou dessinée, de l’album antique (mur blanchi à la chaux pour servir de champ d’inscription) ; le recueil d’images, de textes et de partitions musicales, avec forte implication affective, de l’album amicorum ; enfin le recueil d’estampes où l’artiste a une auctorialité réaffirmée1. En Angleterre comme en France, les premiers albums pour enfants, qu’on n’appelle pas encore comme tels, apparaissent dès la fin du xviiie siècle – on pense au Portefeuille des enfants de Duchesne (1783)2, mais également au New Year's Gift for Little Masters & Misses de Thomas Bewick (1877) ou encore aux Jeux de la poupée (1806) étudiés par Michel Manson, élaborés sur un modèle venu d’Angleterre3. Les trois artistes anglais sur lesquels nous voulons nous attarder dans cet article, dont la période d’activité est la fin du xixe siècle, ont néanmoins véritablement révolutionné le genre. Or, si l’on doit parler de l’album comme d’un genre, il importe de mieux le définir en tant que tel. Et si une histoire de l’album doit être faite, elle ne peut être faite sans définition de son objet.
关键词:album; littérature pour la jeunesse; Walter Crane; Randolph Caldecott; Kate Greenaway; mise en page