摘要:La relation que le sophiste de Lemnos établit d’emblée, quoique subtilement, entre sophistique et pouvoir n’a pourtant rien de surprenant. D’Hippias à Thémistios, comme P.‑L. Malosse nous l’a récemment rappelé, les sophistes, maîtres du discours, se trouvent tout naturellement liés au sort des tyrans, maîtres du pouvoir3. Rien de neuf à ce qu’un sophiste s’adresse à un proconsul. Rien d’original non plus à étudier la sophistique sous l’angle de son rapport avec le pouvoir. G. W. Bowersock, E. Bowie, J. J. Flinterman, L. Pernot, T. Schmitz et S. Swain ont déjà montré la voie4. Notre étude se limitera, en fait, à montrer l’importance sociale du sophiste, telle qu’elle s’exprime à travers la figure d’Hérode Atticus dans les Vies des sophistes de Philostrate, et à comparer les points de vue de Philostrate et d’Aelius Aristide sur la question.