摘要:Dans le cadre de la loi de 2000 relative à la protection des victimes de traite et de violence (Victims of Trafficking and Violence Protection Act of 2000), le Département d’État des États-Unis d’Amérique publie chaque année un rapport sur la traite des personnes (Trafficking in Persons Report). Les rapports de 2004 et de 2005 mentionnent les migrantes philippines travaillant comme hôtesses dans des bars, des pubs et des clubs au Japon comme « le plus important groupe de personnes victimes de trafic sexuel dans le monde » (p. 4). Partant de cette affirmation, Rhacel Salazar Parreñas – une sociologue connue pour ses travaux sur les migrations des femmes philippines – s’est rendue au Japon afin d’y explorer le monde des hôtesses. Dans l’ouvrage issu de cette enquête, Illicit Flirtations : Labor, Migration, and Sex Trafficking in Tokyo, l’auteure s’efforce de rectifier les incompréhensions et les préjugés concernant le travail d’hôtesse, souvent considéré comme synonyme de prostitution, et les personnes qui l’exercent, présumées victimes de traite.