摘要:Les pratiques de torture dans la police civile sont anciennes et assumées par les policiers comme un fait naturel, inhérent à leur métier. Un commissaire interviewé par Benevides (1988 : 76) lui explique que la torture est la base même de l'enquête criminelle et qu'elle existe dans tous les pays du monde. " Les policiers ne font que parler des langues différentes (...), ils agissent tous de la même manière. Et s'ils ne le font pas, rien ne se passe. Si le juge était à ma place, il le ferait aussi. Mais là, la justice serait frappée de discrédit. Les juges eux-mêmes n'ont pas intérêt à le faire, ils ne veulent pas venir dans un commissariat pour accrocher1 le bandit. Ils veulent faire un procès, ils veulent que vous leur remettiez en mains un dossier tout prêt ". Le commissaire termine en évoquant le sentiment de peur qu'il porte en lui dans l'exercice de son métier. " A qui tous les risques, lors de l'arrestation de l'individu, un risque terrible ? Forcer la porte d'une baraque et surprendre le citoyen couché dans son lit, il faut du courage personnel, de la disposition, pour toucher (un très bas salaire) à la fin du mois ! "2