La mondialisation des échanges, la restructuration des économies urbaines et la reconfiguration de l’État-providence ont conduit à deux types de stratégies de développement au sein des métropoles nord-américaines : d’une part, celles qui relèvent d’initiatives communautaires de développement local et qui s’attaquent au chômage et à la pauvreté ; d’autre part, celles qui reposent sur diverses formes de gouvernance métropolitaine et qui visent le positionnement de ces métropoles sur l’échiquier international. Y a-t-il un arrimage entre ces deux types de stratégies et les organismes qui les portent ? C’est à cette question que tente de répondre le présent article en comparant quatre métropoles : Montréal, Toronto, Boston et Pittsburgh.