摘要:Est-il possible que la lecture de traces ne soit pas seulement le reste archaïque d’une « connaissance sauvage », les balbutiements de la métaphysique, le stade d’une herméneutique sans texte ? Est-il possible que cette lecture ne soit pas seulement une forme première et instinctive de grammaires symboliques, mais qu’elle se rencontre dans toutes les pratiques où entrent en jeu les signes, la connaissance et l’interprétation ? La lecture des traces est-elle une pratique du savoir qui ne s’emploie pas seulement dans les sciences humaines, mais aussi dans les sciences naturelles, et qui s’avère par ailleurs être un exemple de la manière dont les pratiques quotidiennes et les processus scientifiques se rejoignent ?