摘要：En ce début des années quatre-vingt, le développement de l'agglomération de Montréal s'inscrit dans un nouveau contexte. La nouveauté du contexte tient moins aux paramètres conjoncturels et aux tendances communes tà plusieurs agglomérations (récession économique, faible croissance démographique, changements dans la valorisation de divers secteurs résidentiels) qu'aux modifications survenues ces denières années dans le cadre politique et institutionnel de la zone métropolitaine. Du point de vue de la planification du territoire, Montréal et le Québec en général, sont parfois considérés comme une heureuse exception: les contrôles d'urbanisme y seraient moins inhibiteurs et moins bureaucratiques qu'ailleurs. Cette particularité qui, il n'y a pas si longtemps, passait souvent pour un défaut, pour une lacune révélatrice de sous développement, a tendance à être présentée comme un avantage, maintenant que les critiques se font plus vives à l'égard de l'intervention publique. Si avantage il y a (eu), on peut se demander s'il n'est pas en train de disparaître. Certes, l'agglomération de Montréal n'est toujours pas soumise à une planification rigoureuse, ni à un urbanisme bureaucratique. Toutefois, les mesures gouvernementales qui ont favorisé l'expansion suburbaine au cours des décennies précédentes, ont été contrebalancées, fin des années soixante-dix, par d'autres qui privilégient nettement une concentration du développement urbain Quelle est l'ampleur de ce changement d'orientation? Quelles son les chances de succès de ces nouvelles options? Dans cet article nou amorçons des réponses à ces questions en rappelant quelle a été' trame politique et institutionnelle de l'expansion suburbaine et ( relatant les principales tentatives de planification dans l'agglomér tion jusqu'aux récentes options provinciales.
