摘要:René Char, poète de l'amour, poète de la mort !, est le poète des contrastes : "Je te chéris pendant que dérive la lourde pinasse de la mort". (PL p. 341)2. Si le surréalisme lui a fait écrire "Tard dans la nuit nous sommes allés cueillir les fruits indispensables à mes songes de mort : les figues violettes", (PI. p. 28), il a, presque trente ans plus tard, fait cet aveu : "Notre parole, en archipel, vous offre, après la douleur et le désastre, des fraises qu'elle rapporte des landes de la mort, ainsi que ses doigts chauds de les avoir cherchées" (PI. p. 409)