摘要:Le tome IV de la Correspondance, dans l'édition de la Pléiade, couvre exactementune période de sept années, depuis janvier 1869 jusqu'à septembre 1875. Sans parlertout à fait de sept ans de malheur, il faut reconna.tre que les lettres de Flaubert, au-delàde son scepticisme chronique, prennent à cette époque une couleur beaucoup plussombre. La première cause de ce pessimisme tient, sans nul doute, à quelques deuils trèsdouloureux. Le bilan des deux premières années est donc alors particulièrementéloquent, par exemple dans une lettre du 8 juillet 1870 à Mademoiselle Leroyer deChantepie : . Je ne suis pas plus gai que vous, car l'année a été, pour moi, atroce. J'aienterré tous mes amis, ou du moins les plus intimes. En voici la liste : Bouilhet, SainteBeuve, Jules de Goncourt, Duplan, le secrétaire de Cernuschi, et ce n'est pas tout ! monentourage intellectuel n'existe plus. Je me trouve seul comme en plein désert .1. Mais,trois ans plus tard, au moment où il avoue qu'Ernest Feydeau, qui vient de mourir, . estle moins regrettable de tous ceux (qu'il a) perdus depuis quatre ans .2, l'écrivain songesans doute aux deux pertes irrempla.ables de l'année précédente, Madame Flaubertd'abord, le 6 avril 1872, puis Théophile Gautier en octobre de la même année : . Ah !voilà trop de morts, trop de morts coup sur coup ! Je n'ai jamais beaucoup tenu à la vie,mais les fils qui m'y rattachent se brisent les uns après les autres. Bient.t il n'y en auraplus. Pauvre cher Théo ! C'était le meilleur de la bande, celui-là !un grand lettré, ungrand poète, et un grand c.ur