摘要:L’équipe de Groupe d’Etude et de Recherche sur les Primates de Madagascar (GERP), pour contribuer dans la protection, a prospecté et suivi 12 sites dans la forêt de Makira dont Anantaka pendant les mois de septembre et octobre 2005 et 2006. A l’aide des lignes - inventaire, la densité relative de la population de lémuriens a été obtenue par des observations directes tandis que les pressions humaines ont été inventoriées par l‘évaluation des surfaces d‘incidence des activités humaines. Des activités anthropiques sur les lémuriens ont été identifiées. Les influences de chaque type de pression sur les espèces de Lémuriens (trois diurnes strictes, une cathémérale et dix nocturnes) répertoriées à travers 12 sites ont été analysées à partir du coefficient de corrélation R de Spearman entre chaque facteur menaçant par rapport à chaque effectif de lémurien. Ainsi, d’une part, on a déduit que le site d’Anantaka, avec ses 14 espèces lémuriennes, est le plus riche en espèces de lémuriens. Et d’autre part, on a constaté que plus le nombre de village est abondant et plus leur distance par rapport à la forêt est rapprochée et que les impacts de pression sur l’écosystème forestier augmente avec des activités relatives comme la chasse, les coupes illicites, les défrichements de la forêt primaire, les défrichements des forêts secondaires et la transformation des forêts en tavy ou en kijana (prairie) ainsi que les exploitations minières illicites. A part cette dégradation de la biodiversité, la décadence de la moralité à la fois sur les notions du civisme et le concept du fady (tabou) en l’encontre des Aye aye par exemple, se trouve sur une situation bouleversante, puisque les gens ne considèrent plus ni les valeurs culturelles pour la conservation de la forêt ni les lois régissant la gestion forestière et les chasses des animaux sauvages. Ces critères classifient le site d’Anantaka dans la cible focale de conservation du fait que la couverture forestière d’Anantaka présente encore 75 % de forêt, 25 % est transformée en savoka et en prairie. C’est ainsi que l’indispensablement d’une priorité en matière de conservation des lémuriens pour conserver la niche écologique exceptionnelle d’Anantaka. La conservation de Makira serait optimale avec l’intégration de la population riveraine du site d’Anantaka dans la gestion rationnelle de leurs ressources naturelles et avec l’intervention de l’éducation environnementale dans quelques localités dont les Communautés de base (COBA) et avec l’appui technique émanant des associations dans l’élaboration d’un plan de développement touchant surtout l’agriculture et d’un projet qui assurera la surveillance et le contrôle du secteur par des missions de suivi - évaluation.