摘要:L’exploitation illégale de bois de rose a connu une expansion forte en 2009 à la suite de deux arrêtés interministériels auto-risant l’exportation de bois précieux. Les parcs nationaux ont été spécifiquement affectés par cette exploitation. Il est extrêmement difficile de connaître la situation réelle de l’exploitation mais aussi des exportations malgré les autorisations temporaires. Cet article présente et analyse des informations circulant sur ces exportations « illégales ». Il analyse également des solutions de régulation du trafic. Il fait plus particulièrement un parallèle entre la régulation du trafic d’ivoire et la régulation du trafic de bois précieux à Madagascar. Il conclut que la procédure de saisie avec revente par adjudication a peu de chances de s’avérer efficace. Comme le cas du trafic d’ivoire a montré que l’interdiction et la saisie ont plutôt pour effet de modifier les circuits du trafic plutôt que de le freiner, la seule solution envisageable à terme est le développement d’une filière certifiée en gestion durable pour les bois précieux. L’European Union Due Diligence Regulation et le Lacey Act aux États - Unis constituent des moyens de pression qui poussent à la création de ce type de filière. MOTS CLEFS : Bois de rose, Dalbergia, Madagascar, exportations.