摘要:L’objectif de l’article est de signaler les continuités et discontinuités qu’ont les formes de l’action collective avec leur contenu, étant entendu que dans ladite transposition l’esthétique devient politique. L’article se focalise sur l’étude d’une expérience à partir de laquelle un groupe de travailleurs de la ville de Córdoba, en Argentine, décident d’occuper leur lieu de travail (une clinique) et de commencer à prendre en charge eux-mêmes la gestion de leur entreprise (Entreprise Récupérée Coopérative Junín de Santé). L’article s’organise de la manière suivante : en premier lieu, sont exposées quelques connexions entre esthétique, sensibilité et conflit. C’est là que s’ouvre un potentiel espace de compréhension des « ressources expressives » que les travailleurs mettent en jeu dans le processus de « récupération » de l’entreprise, comme lieu à partir duquel comprendre les significations de ce dernier. Les différentes étapes du conflit sont ensuite décrites, en emphatisant l’investigation des dimensions expressives et leur relation avec la structuration spatio-temporelle qui délimite les rythmes du processus. Enfin, est mis en valeur le surplus de sens associé aux stratégies de visibilité identifiées ; rattaché à une manière politique de reprocher à la politique institutionnelle sa propre impuissance et son caractère mélancolique mis en évidence face à la suprématie des conditions matérielles de vie.L’emphase sur la dimension politique de la ré-humanisation des relations sociales, comme lecture possible de l’esthétique mise en jeu par ces travailleurs, montre un moment où la politique de l’expressivité se présente comme négation de la rigidité de l’esthétique de la marchandise. C’est justement dans cette sorte d’authentification de « ce qui s’est passé » que l’esthétique devient bande mobésienne de la politique en tant qu’acte anticipateur du futur : elle se fait espérance.
其他摘要:The aim of this paper is to identify the continuities and discontinuities that have the forms of collective action with their content, understanding that in this transposition political becomes aesthetic. Specifically Article is sworn to the study of experience from which a group of workers from the city of Córdoba , Argentina , decided to occupy their jobs (a clinic) and start managing the company at their expense (Empresa Recuperada Coop . Junín de Salud). The paper is organized as follows: first are some connections between aesthetics, sensitivity and conflict. This opens the potential space of understanding of the " expressive resources" that workers come into play in the process of "recovery" of the company, as a place from which to understand the meanings of the same. Then describes the different stages of the conflict, emphasizing the inquiry into the expressive dimensions and their relationship with the spatial-temporal structure that defines the pace of the process. Finally, it emphasizes the associated sense of visibility strategies identified, linked to a political mode of reproached to institutional policy his own helplessness and his melancholy character against the material conditions of life. The emphasis on the political dimension of the re-humanization of social relations, as a possible reading of aesthetics at stake for these workers, shows a moment where politics expressiveness comes as denial of the rigidity of the aesthetics of the merchandise. It is in this way of authentication of "what was" where aesthetics becomes band mobesiana from policy, as an anticipatory act of the future: it become hope.
关键词:Travail; Sesibilités; Conflit; Protestation; Corps