摘要:Pour ouvrir ce numéro, il semble important de rappeler l'arrière-plan scientifique dans lequel sont pensées les études électorales françaises. En effet, celles-ci sont affectées par un usage routinier – largement lié aux cloisonnements disciplinaires – de certains types de données. Une césure historique sépare d'une part les données dites agrégées ou « écologiques » issues des dépouillements effectifs des scrutins et, d'autre part, les données dites « individuelles » le plus souvent issues de sondages pré/post-électoraux (Gombin, Rivière, 2012) 1 . On peut présenter les choses sur un mode idéal-typique.