摘要:In Canada, non-permanent faculty are no longer simply a reserve, flexible labour pool available for administrators to draw on when needed (e.g. during times of fl uctuating enrollments); rather, they represent a strategy utilized by universities to reduce overall labour costs. In this article I bring together Women’s Studies, feminism, contingent academics, and new managerialism. I explore how Women’s Studies, as a site for thwarting ruling relations and offering the promise of alternative pedagogies, is being undercut by its forced reliance on contingent labour. Second, I argue that the new managerialist culture undermines the role of feminism in the contemporary academy such that faculty members’ feminism complicates their tenuous positions as non-permanent faculty members. Les chargés de cours et autres membres non-permanents du corps professoral constituaient naguère au Canada une simple réserve d’enseignantes et d’enseignants que les administrateurs universitaires pouvaient utiliser au besoin. Aujourd’hui, le recours à une telle main d’œuvre temporaire est devenu une stratégie de réduction de la masse salariale. Cet article fait converger les thèmes des études des femmes, du féminisme, des travailleuses et travailleurs temporaires et des nouvelles pratiques de gestion. J’y explore comment les études des femmes, qui permettent de contrebalancer le rapport de forces actuel et offrent la promesse de pédagogies différentes, sont contrecarrées par le recours systématique des universités à du personnel non-permanent.